Istoria et la théorie de l'art

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422 pages / 1989

Quel est, d'Alberti à Lomazzo, le traitement que les artistes doivent, selon les traités parus au Quattrocento et au Cinquecento, donner à leurs œuvres ? Le terme istoria sert à désigner autant l'histoire qu'on présente (car on songe d'abord à la peinture d'histoire) que le tableau lui-même, mais aussi ce que se passe entre les deux, le processus de passage du texte à l'image. Depuis le Della pittura d'Alberti, jusqu'à la fin du XVIe siècle avec l'Idea de Lamzzo, les théoriciens insistent pour que les peintres « traduisent » (c'est le mot que plusieurs emploient) de l'écriture à la peinture les textes bibliques ou ceux de l'antiquité classique. Dans un contexte où l'on recourt sans cesse à des comparaisons du type Ut pictoria poesis, la peinture ne sert-elle qu'à illustrer les « beaux » sujets, a-t-elle la possibilité d'exercer un commentaire semblable au jugement de l'historien et quelle place laisse-t-on à la spécificité du langage pictural ?

Une lecture de huit ouvrages théoriques publiés en Italie entre 1436 et 1591 :du texte initiateur d'Alberti, en passant par les législateurs de l'image sacrée, jusqu'au traité typiquement maniériste de Giovan Paolo Lomazzo, une exploration des normes définissant ce qui devait être un bon tableau.

Alain Laframboise enseigne l'histoire de l'art à l'Université de Montréal. Spécialiste de l'art italien de la Renaissance et du maniérisme, il s'intéresse également à l'art contemporain à titre de critique d'art. Il est fondateur et codirecteur de la revue et des éditions Trois.

Istoria et la théorie de l'art

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ISBN : 978-2-7606-1512-0

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